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MATHIAS BERMES

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1913 :    naissance à Vianden

04/1936 :    arrestation par la Gestapo à Trèves

12/1936 :    condamnation à 15 ans de prison
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06/1943 :    déportation au camp de concentration de Buchenwald, classé comme Berufsverbrecher (criminel professionnel)
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04/1945 :    libération

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Les accusés sont coupables d’avoir préparé un acte de haute trahison. [...] Sont condamnés : Bermes, 15 – quinze – ans de réclusion.

Jugement contre Mathias Bermes, Trèves 21/12/1936. [Copie, Hamm 12/1936]

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Fiche de détenu de Mathias de la prison de Siegburg. La fiche mentionne notamment qu’en raison de la gravité de son infraction — « préparation à un acte de haute trahison » —, Mathias ne peut être remis en liberté après avoir purgé sa peine, Siegburg, 1/01/1937.
Mathias Bermes est membre d’une organisation antifasciste. Il est arrêté pour suspicion de « haute trahison » et condamné en 1936 à 15 ans de réclusion, qu’il purge à Trèves puis à la prison de Siegburg. Il y subit de mauvais traitements et refuse de travailler dans une usine de munitions, ce qui lui vaut des conditions extrêmes d’isolement. À la fin de sa peine, Bermes se voit refuser la liberté. En juin 1943, la police criminelle de Cologne le fait déporter dans le camp de concentration de Buchenwald, où il est enregistré comme « criminel professionnel ». Il porte le « triangle vert » des « criminel·le·s professionnel·le·s » et non le « triangle rouge » réservé aux prisonnier·ère·s politiques. Il est forcé à travailler, notamment dans l’atelier de raccommodage de chaussettes et l’infirmerie du camp. En raison d’une faiblesse nerveuse et de troubles de la vue, il est exempté de « travaux lourds ». Mathias est libéré le 11 avril 1945 par les troupes américaines. 
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Conditions extrêmes d’isolement pour avoir refusé de travailler dans une usine de munitions ; privation de nourriture à Siegburg.

Déclaration de Mathias Bermes tirée du questionnaire destiné aux détenus des camps de concentration, Buchenwald 03/05/1945.

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Fiche de détenu de Mathias Bermes sur laquelle il est notamment indiqué qu’il est classé comme « criminel professionnel » malgré des délits « politiques ». Weimar, 18/6/1943
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L’examen des détenus classés comme criminels professionnels ou en détention de sûreté a donné les résultats suivants : Ne sont aptes qu’à des travaux légers : [...] Bermes, M. [...] Faible acuité visuelle, faiblesse nerveuse.

Rapport du médecin du camp de concentration, Buchenwald, 19/08/1943. 

Dans les camps de concentration, les délinquant·e·s sont catégorisé·e·s comme des « criminel·le·s professionnel·le·s » et marqués d’un « triangle vert ». Malgré la nature politique de son crime, Bermes se voit attribuer le « triangle vert ». 
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