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ALFONS PEFFER

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1896 :    né à Schifflange (LU)

1940 :    adhère au Volksdeutsche Bewegung (VdB), puis nommé Ortsgruppenleiter (chef de groupe local) à Schifflange

1941 :     adhère au NSDAP ; nommé échevin de la ville d’Esch et Kreisorganisationsleiter (chef de l’organisation du district)

1943 :    devient directeur du cinéma « UT Lichtspiele »

1944 :    fuit avec sa famille à Dortmund (DE)

1948 :    extradé vers le Luxembourg et condamné à 7 ans de prison
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Rassemblement du Volksdeutsche Bewegung à Schifflange sur la place Adolf Hitler.
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Nous voulons prouver que nous souhaitons être des nationaux-socialistes, que notre engagement envers le Führer ne se réduit pas à des paroles creuses [...] accepte-le comme un modeste paiement de la lourde dette de reconnaissance que nous avons tous envers le peuple allemand.
Alfons Peffer, lettre à son fils, 06/1941.

Dès juillet 1940, Alfons Peffer adhère au VdB et devient « chef de groupe local » à Schifflange en septembre. Il occupe cette fonction jusqu’en 1942. Il est notamment responsable de nombreuses confiscations et fermetures de magasins. Il approuve chaque décision des nazis, dont le rattachement de Schifflange à Esch-sur-Alzette. Peffer est engagé et fait carrière dans la Kreisleitung (direction de district) d’Esch, qui est responsable de la rééducation politique des Luxembourgeois.
En septembre 1944, il fuit en Allemagne, où il est arrêté en 1948 et extradé vers le Luxembourg. Accusé de collaboration avec l’Allemagne nazie, il est condamné à 7 ans de prison et est privé de ses droits politiques.
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Des « chefs de groupe locaux » du VdB lors d’une rencontre avec leur chef, le Landesleiter (responsable pour le Luxembourg du VdB) Damian Kratzenberg (deuxième à partir de la droite : Alfons Peffer).
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Le 1er juillet, nous serons annexés à la ville d’Esch. [...] Par ailleurs, une autre décision a été prise : ton père sera échevin de la ville d’Esch. [...] Nous sommes tous impatients d’avoir des nouvelles du front de l’Est, comme tu peux l’imaginer. Mais nous sommes mis à rude épreuve, car, pour l’instant, le communiqué des opérations ne livre aucune information. Mais cela ne pourrait ébranler notre confiance en le Führer.
Alfons Peffer, lettre à son fils, 25/06/1941.

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Agenda d’Alfons Peffer pour l’année 1943.
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