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ANNE-MARIE GOERGES


1910 : née à Feulen (LU)
1937 : entame une formation d’infirmière à Colmar (FR)
1939-1940 : travaille dans des hôpitaux militaires français
1940 : s’enfuit à Lyon en France non occupée, travaille comme infirmière au service des réfugiés
1941 : entame la traversée vers Constantine (Algérie française)
1943-1945 : travaille en tant qu’auxiliaire militaire au sein du corps féminin de l’armée française en Algérie et à Metz (FR)
Militär-Passierschein von Anne-Marie Georges, Algers 20.10.1943.

Work
Quand la guerre éclate, Anne-Marie Goerges suit une formation d’infirmière en Alsace. Jusqu’à la défaite française de juin 1940, elle prête assistance aux malades et aux blessés de guerre. Plutôt que de se mettre au service de l’Allemagne à Trèves, Goerges s’enfuit en France non occupée, puis en Algérie.
Après le débarquement des forces alliées au Maroc et en Algérie, Anne-Marie Goerges se distingue par son engagement dans les soins aux malades et aux blessés durant les combats acharnés en Tunisie (novembre 1942-mai 1943). Elle est officiellement intégrée au corps féminin de l’armée en tant qu’auxiliaire militaire le 15 septembre 1943 et exerce comme infirmière en chef dans les hôpitaux militaires d’Alger et de Metz jusqu’à sa démobilisation en 1946.
Réfugiée à Lyon, j’attendais l’occasion de servir dans les rangs alliés. Recherchée par l’occupant à Lyon, je gagnais l’Afrique du Nord en 1941. En novembre 1941, j’ai réussi après maintes démarches à obtenir un poste d’infirmière de la Croix-Rouge à Souk Ahras. Pendant la campagne de Tunisie en 1942 je faisais partie d’une formation de l’Avant et en raison de ma façon de servir, j’ai pu contracter un engagement militaire dans le Corps féminin de l’Armée en septembre 1943, où j’ai servi jusqu’à ma démobilisation le 30 avril 1946.
Anne-Marie Goerges, Auszug aus dem Lebenslauf, 1948.
En 1940, Anne-Marie Georges reçoit la croix de guerre française en reconnaissance des soins prodigués aux soldats blessés au combat.

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